Physiopathologie de la fièvre Q : réponses des cellules immunes innées à l'infection par Coxiella burnetii
Auteur / Autrice : | Marie Benoit |
Direction : | Jean-Louis Mège |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine. Maladies transmissibles et pathologies tropicales |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (Marseille2008-2018) |
Autre partenaire : Université d'Aix-Marseille II. Faculté de médecine (1970-2011) |
Mots clés
Résumé
La fièvre Q est due à Coxiella burnetii, une bactérie intracellulaire stricte qui infecte les cellules myéloïdes. J’ai étudié les réponses des cellules myéloïdes à l’infection par C. Burnetii. C. Burnetii stimule une polarisation atypique des macrophages qui est probablement associé à la persistance de C. Burnetii. J’ai montré que C. Burnetii survit dans les cellules dendritiques (DC) au sein d’un phagosome immature et interfère avec la macropinocytose. C. Burnetii stimule la maturation des DC et une réponse T spécifique. Enfin, j’ai montré que la valvulopathie augmente l’apoptose des leucocytes circulants. L’ingestion de lymphocytes apoptotiques par les monocytes et les macrophages augmente la réplication de C. Burnetii en stimulant un programme M2, effet contrecarré par l’IFN-gamma. Ces travaux ont donc permis d’identifier de nouveaux effecteurs associés à la persistance de C. Burnetii, ce qui ouvre de nouvelles pistes diagnostiques et thérapeutiques.