L' écriture du nouveau roman, entre l'objectivité et la subjectivité : suivie d'une étude de réception et d'influence en Chine
Auteur / Autrice : | Xiaoxia Wang |
Direction : | Inès Oseki-Dépré, Peng Luo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française et comparée |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le Nouveau Roman marque une césure du récit de la littérature française. Cette thèse, s'appuyant sur la linguistique et la narratologie, à partir de notre compréhension sur quelques notions philosophiques telles que ''présence'' et 'absence'', ''soi-même'' et ''autres'', ''phénoménologie'' et ''perception'', étudie sur les caractères narratifs des quatre représentations du Nouveau Roman : Robbe-Grillet, Sarraute, Butor et Simon pour démontrer que l'écriture du Nouveau Roman, qui est jadis considéré comme une ''littérature objective'' ne fait que renforcer la place de l'homme dans le discours, la subjectivité du sujet-parlant et l'intention subjective du contrôle textuel de l'auteur ne sont jamais aussi fortement révélées. Ces deux notions philosophiques ''objectivité'' et ''subjectivité'' montre une parfaite dialectique dans la linguistique, et la nature essentiellement subjective du langage fait que l'écriture du Nouveau Roman, malgré son apparence ''objective'' ne pourrait être que subjective. Notre étude de réception et d'influence du Nouveau Roman en Chine démontre que si cette école a effectué une certaine influence sur les romans chinois contemporains, ce n'est pas simplement parce que les nouvelles techniques narratives étaient attirantes mais surtout parce que les romanciers chinois et les Nouveaux romanciers français se rencontraient sur un point commun de la reconnaissance d'une nouvelle réalité ainsi que de la façon pour refléter cette réalité qu'ils appellent tous le ''nouveau réalisme''. C'est la réalité du for intérieur, la réalité du langage. Puisque la nature de celui-ci, comme ce que Benveniste a déclaré, est la subjectivié, l'écriture littéraire est vouée à être une narration subjective.