Les frondistiria des langues étrangères en Grèce : un problème de choix d'éducation
Auteur / Autrice : | Hélène Ioannidou |
Direction : | Chantal Forestal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres, arts, communication et science du langage |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Résumé
Le milieu scolaire grec ne parvient pas à relever le défi lancé par la nouvelle législation et par la mondialisation qui mettent en valeur l'apprentissage des langues étrangères. La politique de l'enseignement suivie par la Grèce et l'inefficacité du milieu scolaire en matière de langues étrangères ont conduit les parents à suivre une option linguistique qui permette à leurs enfants de réussir leur insertion professionnelle. C'est ainsi que les conditions de forte concurrence créées par la politique néolibérale dans le marché de l'emploi en combinaison avec le faible budget accordé à l'éducation publique ont contribué à la prolifération des frondistiria (centres d'enseignement de langues étrangères). Cette situation comparée à celle d'autres pays (Japon, Brésil) constitue un exemple qui met en lumière la contradiction existant entre démocratie et libéralisme en matière d'éducation et nous invite à réfléchir sur les finalités de l'enseignement/apprentissage des langues étrangères. Nous proposons d'analyser ce phénomène de privatisation de l'apprentissage des langues étrangères afin de rééquilibrer les finalités de l'éducation à travers l'enseignement/apprentissage des langues étrangères.