Thèse soutenue

Biodiversité dans un espace insulaire : le cas de l'avifaune à la Martinique

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Auteur / Autrice : Jean-Raphaël Gros-Désormeaux
Direction : Maurice Burac
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Antilles-Guyane
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : AIHP-GEODE (Schoelcher, Martinique)
autre partenaire : Université des Antilles et de la Guyane. UFR des Lettres et sciences humaines

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’accroissement des besoins en ressource menace l’existence de l’actuelle biosphère par des changements dans la composition et la structuration de sa diversité biologique. L’objectif général du travail de recherche est de connaître et d’expliquer les rapports entre l’homme et la diversité biologique au sein d’un exemple des conditions d’insularité : la Martinique. La biodiversité a été approchée en étudiant les oiseaux. Cet indicateur biologique de variabilité des milieux a permis de mettre en relation trois composantes systémiques : l’homme, la diversité biologique et l’espace. La spatialisation des regroupements d’espèces d’oiseaux démontre l’impact de l’anthropisation sur la diversité biologique avienne à la Martinique. L’occupation et l’utilisation de l’espace insulaire naturel aura tendance à accroître la diversité en terme de richesse spécifique, en favorisant l’expansion d’espèces communes et largement distribuées au détriment d’autres rares et localisées. L’état des lieux des relations entre l’homme et l’avifaune à la Martinique fait ressortir la raréfaction et l’extinction d’un certain nombre d’espèces propres à la Caraïbe insulaire. Face aux effets irréversibles de la chasse et de la destruction de biotopes, l’aménagement et le développement économique du territoire martiniquais tendent à se concevoir en intégrant la protection, la conservation et la valorisation de la biodiversité mondiale. Ainsi, les espèces aviennes de la Martinique se conçoivent comme étant des entités biologiques à conserver mais bien plus encore comme des prétextes dans la mise en protection et dans la valorisation d’un certain nombre d’espace à des fins cynégétiques et ludiques.