Les facteurs de résistance et de fragilité de l'agriculture littorale face à l'urbanisation : le cas de la région de Sousse Nord en Tunisie
Auteur / Autrice : | Ezzeddine Houimli |
Direction : | Pierre Donadieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et architecture du paysage |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Institut national agronomique Paris-Grignon (1971-2006) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les grandes villes tunisiennes et particulièrement les villes littorales ont connu, pendant la deuxième moitié du XXe siècle, un étalement urbain à la fois accéléré et de plus en plus dispersé, aux dépens de leur enveloppe agricole. C’est le cas du littoral nord de Sousse et plus précisément des communes de Hammam Sousse et d’Akouda, deux anciennes bourgades rurales dont les espaces périphériques enregistrent des transformations géographiques rapides. Elles résultent de l’urbanisme balnéaire, des résidences secondaires de villégiature et de l’habitat résidentiel. La concentration urbaine sur le littoral (tourisme balnéaire et villégiature) a engendré la construction de la frange littorale des deux communes aux dépens de jardins maraîchers séculaires isolant de fait le reste du territoire agricole de la mer. L’importance de la périurbanisation, un processus émergent en Tunisie, s’est traduite aussi par le bouleversement du foncier agricole. La plus-value foncière liée à l’urbanisation est à l’origine du recul des senias urbaines et périurbaines. Le nouveau contexte périurbain a provoqué chez les fellahs propriétaires l’adoption de diverses stratégies d’adaptation. La thèse analyse les différents types d’agriculture et montre leurs aptitudes à résister (ou non) face aux usages non agricoles du foncier périurbain.