L'héritage de la fin du XVIIIe siècle et des lumières finissantes (1780-1820) dans les oeuvres de Breton
Auteur / Autrice : | Spomenka Delibasic |
Direction : | Jean-Jacques Tatin-Gourier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres modernes |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Tours |
Mots clés
Résumé
Le parcours de l’œuvre d’André Breton, le relevé systématique des références au XVIIIe siècle permettent de mesurer un profond écart avec les représentations convenues du siècle des Lumières. L’intérêt et le goût de Breton le conduisent à une autre vision du siècle, qui implique un déplacement radical des lignes traditionnellement établies. C’est bien un autre XVIIIe siècle qui apparaît, un XVIIIe siècle où les textes traditionnellement considérés comme des œuvres phares tendent à s’éclipser au profit de foyers nouveaux : Sade et le roman noir, les illuministes et, en filigranes «Jean-Jacques» et les polygraphes Rétif de la Bretonne et Sébastien Mercier. L’héritage du XVIIIe siècle peut être en grande partie cerné, chez Breton, autour de la question de l’ésotérisme et de l’illuminisme de la fin du XVIIIe siècle. Le roman noir constitue enfin, selon Breton, le foyer principal de renouvellement de l’imaginaire.