Dendrimères phosphorés & catalyse en milieu aqueux
Auteur / Autrice : | Paul Servin |
Direction : | Anne-Marie Caminade |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie macromoléculaire et supramoléculaire |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
A la fin des années 70, les premiers pionniers commencèrent à réaliser des réactions catalytiques en milieu aqueux. Leurs travaux furent remarqués mais ne suscitèrent pas un engouement général de la communauté scientifique. Aujourd'hui, un changement complet a eu lieu : dans le monde entier des équipes de recherche développent des réactions catalytiques en milieu bi- ou monophasique, hétérogène, homogène et toute autre combinaison possible avec l'eau comme solvant « mineur », « majeur » ou unique solvant. Une alternative à la méthode de synthèse généralement employée des dendrimères phosphorés a été développée permettant l'obtention de dendrimères hautement fonctionnalisés. Ces derniers pourront trouver à l'avenir un fort attrait dans le domaine de la catalyse en raison de la haute concentration locale de centres métalliques. Différents ligands d'intérêt ont été greffés sur dendrimères comme des ligands « P-N-P », bipyridine, scorpionate et des ligands du type PTA (1,3,5-triaza-7-phosphaadamantane). Dans ce dernier cas les dendrimères obtenus se sont montrés solubles dans l'eau. L'activité catalytique a été étudiée dans des réactions de type Heck, Suzuki, Sonogashira, des réactions d'isomérisation d'alcools allyliques et d'hydratation d'alcynes. Dans de nombreux cas, les dendrimères ont montré une activité accrue (effet dendritique) par rapport à celle des monomères correspondants. Le résultat le plus favorable a été obtenu dans la réaction de Heck : l'activité du dendrimère est approximativement trois fois supérieure à celle du monomère. Une explication à ce résultat spectaculaire pourrait être une stabilisation plus efficace du catalyseur par le dendrimère.