Analyse évolutive et fonctionnelle d’une famille de facteurs de transcription à domaine TCP chez les plantes
Auteur / Autrice : | Olivier Navaud |
Direction : | Dominique Delcasso-Trémousaygue, Christine Hervé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biosciences végétales |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les protéines TCP constituent une famille de facteurs de transcription spécifiques des végétaux impliqués dans la régulation de la morphologie des plantes. Ce travail a pour objectif d'étudier l'évolution et la fonction de ces protéines. Dans la première partie, une étude structurelle et évolutive de la famille TCP permet de dater l'apparition de la famille avant la divergence du groupe d'algues des Zygnémophytes, il y a entre 650 et 800 millions d'années et indique une expansion permanente de la famille TCP au cours de l'évolution des Phragmoplastophytes. Dans la seconde partie, une analyse fonctionnelle in planta du gène AtTCP9 d'Arabidopsis a été entreprise. Le gène rapporteur de la glucuronidase (GUS) en fusion transcriptionnelle avec le promoteur d'AtTCP9 s'exprime tout au long du développement de la plante, majoritairement dans les vaisseaux. La protéine AtTCP9 est détectée par western dans les feuilles et les fleurs d'Arabidopsis mais pas dans les siliques. La caractérisation de mutants d'insertion ainsi que l'analyse de plantes transformées avec des fusions AtTCP9-domaine répresseur (EAR) ou activateur (VP16) sous contrôle d'un promoteur inductible (XVE) n'ont pas permis d'identifier de fonction mais suggèrent l'intervention d'une régulation post-transcriptionnelle de l'expression de AtTCP9. Un ARN antisens naturel (cis-NAT: cis-Natural Antisense Transcript) codé au même locus qu'AtTCP9 ainsi qu'un siRNA (small interfering RNA) correspondant à ce locus ont été caractérisés. Les résultats préliminaires semblent indiquer une possible régulation par inhibition traductionnelle d'AtTCP9 dans les siliques ainsi que l'existence d'un mécanisme de régulation inhabituel par un NAT et un siRNA.