Le cinéma d'Alain Cavalier : le contact et la preuve
Auteur / Autrice : | Amanda Robles |
Direction : | Guy Chapouillié |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cinéma |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Comment définir l'émotion ressentie devant ces plans singuliers où un cinéaste introduit sa main dans le cadre pour toucher ce qu'il filme ? Dans cette recherche, j'ai proposé d'appeler ce geste cinématographique ''plan-contact''. Les films d'Alain Cavalier présentent une variété considérable de ''plans-contact'' : ne seraient-ils pas le signe, chez lui, de toute une pensée du cinéma ? Le cinéma d'Alain Cavalier est un cinéma du contact : il met en œuvre le corps de l'auteur qui cherche à aller au plus près, à établir un lien direct avec ce qu'il filme, à créer un échange pouvant aller jusqu'à la fusion. Mais c'est aussi un cinéma de la preuve qui s'appuie sur des documents, des faits divers, des témoignages, des ''images-racines'', des expériences vécues. Le contact et la preuve : Alain Cavalier ne filme que ce qu'il peut toucher. D'Un Américain (1958) au Filmeur (2005) j'ai étudié l'évolution du ''plan-contact'' (embryons, formes premières, ébauches, naissance et dissolution) dans toute l'œuvre du cinéaste et suivi les métamorphoses du cinéaste devenu filmeur.