Auteur / Autrice : | Natalène Séjourné |
Direction : | Stacey Callahan, Henri Chabrol |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie, psychopathologie et psychologie clinique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Bien que fréquentes, les fausses couches entraînent des difficultés psychologiques chez la moitié des femmes qui y sont confrontées. Nous avons mené trois études empiriques afin d'apporter une réflexion sur les modalités de l'aide à mettre en place. 1 : Un questionnaire diffusé sur Internet auprès de 305 femmes a mis en avant le souhait d'un soutien ainsi que les difficultés à gérer le vécu émotionnel de la fausse couche. 2 : Une intervention de soutien brève et précoce, intégrant des composantes issues des TCC a été mise en place auprès de 150 femmes réparties aléatoirement en deux groupes (entretien à la clinique n= 66) ; proposition d'entretien différé (n=68)). Trois semaines après la fausse couche, les femmes ayant bénéficié de l'entretien immédiat avaient moins d'anxiété et de stress post-traumatique. Le groupe d'appartenance et les antécédents de dépression étaient des prédicteurs significatifs de l'adaptation générale. L'analyse de 31 entretiens (ALCESTE + thématique) a permis de mieux appréhender l'expérience des femmes. 3 : Un questionnaire sur les connaissances et les représentations de la maternité a été élaboré et diffusé auprès d'une population tout-venant (n=461). Si les connaissances concernant la fausse couche sont assez bonnes, les croyances relatives aux risques pendant la grossesse sont prégnantes. Les résultats de cette étude montrent l'utilité mais aussi l'efficacité d'une intervention de soutien à la suite d'une fausse couche. Bien que les femmes ne recherchent pas de soutien spécifique d'elles-mêmes, elles souhaitent néanmoins recevoir de l'aide et semblent en bénéficier.