Les effets fiscaux du transfert de résidence pour les personnes physiques
Auteur / Autrice : | Silvia Kotanidis |
Direction : | Adriano Di pietro, Philippe Marchessou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008) en cotutelle avec Università degli studi (Bologne, Italie) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse a donné une description des différents conséquences fiscales d’un transfert de résidence en soulignant les problématiques liées pour le pays de la sortie et de l’immigration. L’analyse a porté sur trois différents régimes de taxation à la sortie : l’exit tax, où le transfert équivaut à une disposition des participations, l’exit tax basée sur un fait imposable présomptif où il y a une modification des plus-values après le transfert et enfin l’extension de l’assujettissement fiscale qui étend le critère de la résidence fiscale après le transfert (extended liability). L’impacte du droit conventionnel et européen sur ces trois différents systèmes porterait à des conséquences tout à fait différents. Du point de vue du droit conventionnel, notamment de celui du Modèle de Convention de l’OCDE, la taxation à l’émigration, en particulier celle des deux premières types, ne semblerait pas violer les principes juridiques du Modèle OCDE, autant que du point de vue du droit européen l’exit tax pure ou avec corrections après l’émigration résulterait incompatible avec l’acquis communautaire. Par contre, l’extension de l’assujettissement fiscale, en principe neutralisée dans le cadre d’une convention contre la double imposition, pourrait être considérée incompatible avec les libertés fondamentales grâce à une interprétation innovatrice des principes déclarés par la Cour de Justice.