Pour une pastorale diversifiée de la réconciliation au Nigeria : genèse, analyse et réception de l'Ordo Paenitentiae
Auteur / Autrice : | Matthew Ovabor Ihensekhien |
Direction : | Simon Knaebel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théologie catholique. Théologie dogmatique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Marc Bloch (Strasbourg ; 1971-2008). Faculté de théologie catholique |
Mots clés
Résumé
La manière de célébrer le sacrement de la réconciliation a beaucoup évolué au fil des siècles et a subi des développements radicaux. Les Pères du concile Vatican II ont demandé une réforme en profondeur de tout ce qui concerne le rite pénitentiel. La Commission internationale de liturgie s’est réunie à plusieurs reprises et après dix ans d’études et de recherches intensives, présenta le nouveau rituel du sacrement de la réconciliation, l’Ordo paenitentiae. Il fut approuvé par la Congrégation pour le Culte divin, le 2 décembre 1973. Quelles sont les propositions de l’Ordo paenitentiae ? Comment l’Eglise nigériane a-t-elle « reçu » le document romain ? Comment célèbre-t-elle le sacrement de la réconciliation ? Voilà plus d’un siècle que l’Eglise nigériane vit sous le même régime pénitentiel : celui de la confession individuelle et détaillée de tous les péchés à répéter à intervalles réguliers. Quels sont les effets de cette pratique ? Cette façon de faire a-t-elle aidé les fidèles dans leur vie quotidienne ? Serait-il irresponsable de proposer une autre forme pénitentielle ? Nous proposons une pastorale diversifiée de la réconciliation qui mettra l’accent sur la célébration communautaire, une célébration valorisée non par sa fréquence mais par l’exigence de conversion et de réconciliation dont elle sera signe. Cette forme, qui est conforme à notre mentalité et à notre culture, restituera le sacrement dans l’ensemble du dynamisme de la vie chrétienne des nigérians, et remettra en valeur la dimension personnelle de la conversion, afin que les chrétiens soient vraiment signe d’espérance pour les hommes, signe de la paix du Christ, témoin de sa miséricorde.