Complexes de cuivre, nickel et cobalt avec des ligands polyazotés pentadentés linéaires et heptadentés tripodes amido-pyridiniques et pyraziniques: synthèses, études thermodynamiques et structurales
Auteur / Autrice : | Sandrine Hubert |
Direction : | Christian Gérard, Aminou Mohamadou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Reims |
Jury : | Rapporteur / Rapporteuse : Clotilde Policar |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail porte sur l’étude de la coordination de cuivre, nickel et cobalt avec quatre nouveaux ligands polyazotés linéaires ou tripodes porteurs de groupements picolinamides ou pyrazinamides. L’étude structurale par diffraction des rayons X des deux ligands tripodes montrent que leur réseau cristallin est stabilisé par des liaisons hydrogène intramoléculaires. En solution aqueuse, les titrages protométriques et spectrophotométriques ont permis de déterminer les constantes d’acidité des ligands ainsi que les constantes globales de formation des complexes de cuivre et de nickel. Seuls les ligands porteurs de groupements picolinamides permettent la formation des complexes de type MLH ou ML ce qui montre que le noyau pyridinique se lie plus facilement que le noyau pyrazinique en milieu acide. La déprotonnation des groupements amidiques de ces ligands favorise dans tous les cas la mise en évidence des espèces mononucléaires [MLH-1]+, MLH-2 ou [MLH-3]- (M = Cu2+ ou Ni2+) alors que les complexes dinucléaires [Cu2LH-2]2+, [Cu2LH-3]+ et Cu2LH-4 sont obtenus uniquement avec le ligand tripode porteur de pyrazinamides. A l’état solide, différents complexes de Cu(II), Ni(II) Co(II) et Co(III) dans lesquels le ligand est protonné, neutre ou déprotonné ont été synthétisés et caractérisés par les méthodes spectroscopiques (IR, UV-visible, RPE) ; seuls les ligands porteurs de picolinamides conduisent à des complexes où le ligand est protonné ou déprotonné. L’étude radiocristallographique de trois complexes montre que pour certains composés la structure à l’état solide peut être différente de celle obtenue en solution aqueuse.