Postures philosophiques face à la mort (pensée et éprouvée) : des modèles antiques aux approches contemporaines

Philosophic postures in front of death (thought of, experienced) : from antique models to contemporary approaches

• Auteur / Autrice : Valérie Mirarchi
• Direction : Jean-François Balaudé
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Philosophie
• Date : Soutenance en 2007
• Etablissement(s) : Reims

Mots clés

Mots clés contrôlés

Vie

Mort

Résumé

Question fondatrice de la philosophie, le «souci de la mort» dans le Phédon, dont l’approche a été renouvelée à l’époque contemporaine par Heidegger, la mort est un thème omniprésent dans le discours philosophique ; son approche conditionne des types de posture possible face à l’existence, et révèle donc des options éthiques fondamentales. Cette thèse gravite autour du questionnement philosophique sur la mort, abordée dans une perspective historique et philosophique. L’idée est de travailler à partir des réponses antiques au problème de la mort afin d’en référer aux réponses modernes et contemporaines. Le problème de cette thèse au fond, c’est le paradoxe d’une histoire qui paraît impossible. En effet, dès le début tout semble avoir été dit. Il ne s’agit donc pas d’une histoire accumulative, on n’accumule pas des vérités sur la mort, mais il s’agit d’une histoire critique où la mort joue un rôle de test de la raison elle-même.

Founder question of Philosophy, the “fear of death” in Phédon, which approach has been renewed in contemporary times by Heidegger, death is an omnipresent theme in the philosophic speech, conditioning types of possible postures in front of existence, and therefore revealing fundamental ethic options. The present thesis is about death questioning following both historical and philosophical aspects. The idea is to work starting from the antique answers to the problem of death in oder to refer to the contemporary and modern ones. The problem raised by this thesis is the paradox of what seems to be an impossible history : in fact, it seems that everything had been said in the beginning. It therefore is not an accumulative history, truths on death cannot be piled up, but, a critical one where death plays it part on testing reason itself.