Auteur / Autrice : | Bouzid Kedjar |
Direction : | Jean-Luc Demenet, Ludovic Thilly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des matériaux |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur et aéronautique (Poitiers1992-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Poitiers. UFR des sciences fondamentales et appliquées |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La plasticité d’InSb est étudiée entre -176°C et 400°C, i. E. De part et d’autre de la température de transition fragile-ductile, Tf-g située autour de 150°C. Les techniques de déformation utilisées sont la compression uniaxiale sous confinement gazeux (machine de Paterson), la micro-indentation et la compression sous forte pression dans une cellule multi-enclumes. Pour l’analyse des microstructures de déformation, trois techniques sont utilisées : l’annihilation de positrons, la MET conventionnelle et la technique du LACBED. L’étude macroscopique révèle un changement du comportement mécanique vers 150°C, i. E. Proche de Tf-g. La technique d’annihilation de positrons montre que les défauts formés à 20°C et à 300°C sont de natures différentes. L’analyse par MET confirme la modification des mécanismes dislocationnels en fonction de la température : il est observé, à -176°C, des dislocations parfaites vis non dissociées ; à 20°C, une majorité de dislocations partielles en interaction et au dessus de 150°C, des dislocations parfaites non dissociées en interaction. Ces résultats mettent en évidence un changement de mécanisme de déformation, autour de Tf-g, par glissement dans le système glide de dislocations parfaites à haute température et de dislocations partielles à basse température. L’observation de dislocations parfaites non dissociée à très basse température suggère une transition supplémentaire, en dessous de la température ambiante, vers un glissement des dislocations dans le système shuffle. L’apparition de la transition fragile-ductile pourrait donc être liée à ces transitions successives de mécanismes de déformation à basse et très basse température