Thèse soutenue

Compréhension et modélisation du climat d'Afrique centrale au miocène supérieur : application au bassin hydrographique du Tchad

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Auteur / Autrice : Pierre Sepulchre
Direction : Michel BrunetGilles Ramstein
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Terres solides et enveloppe superficielle
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Poitiers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ingénierie chimique, biologique et géologique (Poitiers2000-2008)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Poitiers. UFR des sciences fondamentales et appliquées

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le bassin hydrographique du Tchad est le lieu de découvertes paléontologiques de premier ordre. Les fossiles, tout comme les données sédimentaires, traduisent des occurrences répétitives de phases humides (menant à des épisodes de marécages et de lacs géants) et arides depuis le Miocène supérieur (7 Ma) dans ce qui est désormais un désert. L’utilisation d’un modèle de circulation atmosphérique global (AGCM) a permis d’appréhender les grands mécanismes climatiques ayant influencé l’évolution hydrologique du bassin tchadien. Dans un premier temps, des expériences réalistes montrent l’importance jouée par l’insolation et les températures de surface du golfe de Guinée dans l’établissement d’un bilan hydrologique positif sur le bassin tchadien, via une migration septentrionale de la zone de convergence intertropicale (ITCZ). Les premières étapes du développement d’un modèle de lac dédié à ce bassin hydrographique ont été réalisées, afin de comprendre la rétroaction de grandes surfaces d’eau libre sur le climat régional, et sur l’éventuel maintien de conditions humides sur le bassin. L’aspect de la tectonique a été lui aussi abordé, par l’intermédiaire de simulations de sensibilité à l’évolution de la topographie liée au Rift est-africain. L’impact à l’Ouest et à l’Est du continent, en terme de circulation atmosphérique et de précipitations, à été quantifié, montrant qu’au premier ordre, la topographie est-africaine, s’il elle a directement influencé l’évolution des paléoenvironnements à l’Est, n’a pas joué de rôle déterminant pour le climat à l’Ouest, celui-ci étant principalement influencé par la circulation de mousson d’Afrique de l’Ouest.