Organisation et contrôle des filiales des multinationales : une approche en termes de risque
Auteur / Autrice : | Mahamat Abdellatif |
Direction : | Jacques Jaussaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Pau |
Mots clés
Résumé
Le développement des activités hors des frontières nationales, dans un contexte de globalisation, doit être encadré pour s'adapter aux contextes transactionnels et institutionnels des pays hôtes. A l'international, les entreprises sont souvent confrontées à une diversité de risques pays (risque d'instabilité politique & sociale, risque d'expropriation, de nationalisation d'investissements étrangers, risque économique et financier, risque d'opportunisme des partenaires locaux) qu'elles tentent d'intégrer dans leur processus de gestion des activités. Dans cette thèse, nous analysons la stratégie internationale des multinationales dans le choix du mode d'entrée des marchés étrangers et des mécanismes de contrôle des filiales selon le niveau du risque pays. Nous combinons une étude quantitative sur un échantillon de 1021 filiales japonaises à l'étranger et une approche qualitative sur le cas de 12 multinationales françaises. Nous établissons que l'architecture organisationnelle (filiale 100% ou coentreprise internationale) et les mécanismes informels de contrôle des filiales à l'étranger sont influencés par le degré du risque inhérent au pays d'accueil. En revanche, la mobilisation des outils formels de contrôle ne dépend pas du niveau du risque. Par ailleurs, pour étudier la gestion des affaires internationales par la mobilité des cadres, nous utilisons une analyse quali-quantitative comparée (AQQC), méthode jeune et peu utilisée en Sciences de gestion. Notre recherche montre que, au-delà de la nature de l'activité, du type de filiale ou du risque pays, la taille de la filiale est une condition nécessaire à l'expatriation comme moyen de contrôle des activités à l'étranger