Effets de l'entraînement en hypoxie et suivi de l'activité du système nerveux végétatif mesurée à partir de la variabilité de la fréquence cardiaque chez des athlètes de haut niveau en endurance
Auteur / Autrice : | Laurent Schmitt |
Direction : | Jean-Paul Richalet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Mots clés
Résumé
Nous avons analysé l’efficacité de la méthode « living high-training low » (Hi-Lo) en fin et 15 jours après la période hypoxique et aussi la relation entre variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), entraînement, performance et hypoxie. L’étude 1, sur 40 athlètes (ski nordique, natation, athlétisme), montre une augmentation des capacités maximales aérobies et de l’hémoglobine en fin de Hi-Lo. Quinze jours après, l’augmentation de performance est maintenue mais plus fondamentalement par l’augmentation des capacités de transport de l’oxygène, mais sans doute majoritairement par l’amélioration de facteurs périphériques et le coût énergétique, non modifié en fin de Hi-Lo, est amélioré. L’étude 2, sur 8 nageurs ayant suivi un entraînement aérobie à deux niveaux d’altitude différents (1200 m et 1850 m) montre que les évolutions de VFC et de performance sont en relation. Cette analyse de la VFC permet un suivi efficace de la capacité du sportif à assimiler la charge d’entraînement en altitude. Mots clés : hypoxie ; altitude ; performance ; endurance aérobie ; coût énergétique ; entraînement ; système nerveux végétatif ; variabilité de la fréquence cardiaque.