Auteur / Autrice : | Françoise Thibault |
Direction : | Pierre Moeglin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Mots clés
Résumé
De propos d’experts et de chercheurs du domaine, l’enseignement à distance (EAD) serait devenu impossible à définir. L e refus d’accepter qu’une réalité sociale, manifeste dans des discours comme dans les pratiques, puisse devenir indéfinissable et impensable, constitue une des premières motivations de cette thèse. Son hypothèse centrale repose sur l’idée qu’il est au contraire intéressant d’aborder un sujet comme celui-ci à condition cependant d’opérer une rupture par rapport à un mode traditionnel d’étude. Notre double pari scientifique consiste à imaginer qu’en se focalisant sur l’EAD tel qu’il est pratiqué dans une institution éducative donnée, on peut, d’une part mettre en évidence, des phénomènes propres à mieux appr2hender certains des fonctionnements de cette institution et, d’autre part, sortir la question de la place des outils de communication dans la société du carcan des théories de l’innovation dans lequel elle est généralement enfermée. C’est en cherchant à comprendre pourquoi l’EAD s’est peu développé dans les universités françaises alors que celles-ci ont souvent été des pionnières en la matière que nous mettons en évidence des fonctionnements de l’université française et la façon dont les pratiques et des outils de communication ont pu perdurer, s’impose un temps ou disparaître très vite d’un ensemble d’activités pédagogiques conçues pour les étudiants se trouvant à distance des campus universitaires.