Thèse soutenue

L'autorité parentale au sein de la famille recomposée face à l’évolution de la conjugalité et de la parentalité dans la société française d’aujourd’hui

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Andreas Vermeeren
Direction : Claudine Dardy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 12

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

En 1970, la puissance paternelle cède la place à l'autorité parentale. Depuis, les notions d'autorité et de famille n'ont cessé d'évoluer. D'autres formes de familles, comme la famille recomposée, sont apparues. A partir de ce constat, plusieurs questions se posent : existe-t-il une corrélation entre l'évolution des concepts d'autorité et de famille ? Quelle est la finalité de l'autorité parentale aujourd'hui, comment s'exerce-t-elle au sein d'une famille recomposée ? Si la conjugalité est "dissoluble", la parentalité ne l'est pas. Des conjoints qui divorcent demeurent des parents, au-delà de leur séparation et de leurs nouvelles unions. Ce travail tente de mettre en évidence les diverses façons dont les parents continuent d'exercer leur rôle, comment les beaux-parents jouent le leur, au sein de la famille recomposée. Dans ce contexte, nous distinguons "l'autorité d'éducation" et "l'autorité domestique", ainsi que l'autorité parentale et l'autorité "beau-parentale". Deux facteurs s'avèrent essentiels pour le meilleurs exercice possible de l'autorité parentale, au sein d'une famille recomposée. Les conjoints séparés doivent faire le "deuil" de leur couple et accepter la nouvelle conjugalité et parentalité éventuelle de chacun. La fréquence et la qualité des relations entre les parents séparés et leurs enfants, ainsi qu'entre les parents biologiques et les beaux-parents, doivent être entretenus. Nous montrerons, dans cette étude, que lorsque ces deux facteurs sont réunis, une réelle entente est possible, entre les parents biologiques et les beaux-parents, que les fonctions et les rôles de chacun peuvent se juxtaposer, se compléter, sans rivalité, dans le seul intérêt de l'enfant.