Thèse soutenue

Simulation de systèmes hétérogènes à base d'oxydes à l'aide de modèles atomiques empiriques à charges variables : application à TiO2 et ZrO2

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Auteur / Autrice : Abdelmalek Hallil
Direction : Robert Tétot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie. Physicochimie des matériaux
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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L’objectif de ce travail de thèse est l’élaboration de modèles semi-empiriques fiables permettant la simulation à l’échelle atomique de systèmes hétérogènes à base d’oxydes. Nous avons choisi les oxydes TiO2 et ZrO2 comme principaux objets d’étude. Après analyse, nous avons conclu que les modèles classiques ioniques, à charges fixes, basés sur la description de Born et abondamment utilisés dans la littérature, sont inadaptés, principalement du fait qu’ils surestiment largement l’énergie électrostatique. Nous avons donc travaillé à partir de modèles à charges variables basés sur le principe d’égalisation de l’électronégativité des diverses espèces chimiques. Ces modèles permettent aux charges ioniques de s’adapter à leur environnement et de prendre en compte de façon correcte la partie covalente de l’énergie de cohésion. Nous avons amplement amélioré les modèles existants en adaptant les potentiels courte portée de façon à rendre compte le mieux possible de la véritable nature de la liaison chimique dans les oxydes, liée à la structure électronique. En particulier, nous proposons une forme analytique originale, inspirée du modèle quantique du réseau alterné, couplant les deux caractères ionique et covalent de la liaison métal-oxygène. Ce modèle décrit bien les polymorphes de TiO2 (rutile, anatase, brookite) et de ZrO2 (cubique, quadratique, monoclinique). De plus, ce qui est tout à fait nouveau, des résultats très satisfaisants, par comparaison aux résultats expérimentaux ou aux calculs ab initio, ont été obtenus concernant les surfaces, ainsi que les propriétés liées à la lacune d’oxygène en volume et près de la surface (110) du rutile.