Mesure et interprétation de spectres de lanthanides faiblement ionisés dans l'ultraviolet : cas du néodyme et du thulium
Auteur / Autrice : | Ali Meftah |
Direction : | Jean-François Wyart, Omar Lamrous |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 11 en cotutelle avec Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou (Algérie) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Résumé
Le spectre d’émission d’éléments de lanthanides ionisés est observé et mesuré sur des spectrographes en incidence normale dans l’ultraviolet(70-275nm). Les récepteurs sont des plaques argentiques ou des écrans photostimulables. Pour le néodyme, les raies de Nd III, IV et V sont discriminées expérimentalement en faisant varier les conditions d’excitation de l’étincelle. L’étude des configurations électroniques selon les méthodes de Racah-Slater au moyen des programmes de Cowan conduit à trouver les niveaux des ions libres Nd3+ et Nd4+. Les 41 niveaux de 4f3 (Nd IV) et les 12 niveaux de 4f2 (Nd V) sont interprétés paramétriquement en tenant compte des interactions de configuration au 3° ordre de perturbation électrostatique et au 2° ordre pour les interactions du spin (écart quadratique moyen = 1/13000 du domaine d’énergie interprété). Pour Nd IV, on rapporte 1426 raies avec leur classification, et les probabilités de transition gA calculées. Pour la première fois, le rôle des configurations de cœur excité sur les transitions de résonance 4f N+1-4fN5d, via l’interaction 5p64f N-15d-5p54f n5d, est mis en évidence. Les méthodes sont appliquée au spectre, totalement inconnu auparavant de Tm IV, pour lequel 760 raies sont classées et les probabilités de transitions calculées. Dans le cas de Nd V, la comparaison des intensités calculées à l’ETL et observées conduit à une température effective Teff=3,6(3)eV dans l’étincelle.