Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Violaine Philippini
Direction : Annie ChausséPierre Vitorge
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie. Radiochimie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Deux stoechiométries ont été utilisées par différents laboratoires pour interpréter des mesures faites sur les complexes carbonate limite d’actinides et de lanthanides au degré d’oxydation +3. L’étude de la solubilité de carbonates doubles (AlcLn(CO₃)₂, xH₂O) dans des solutions aqueuses de carbonate à température ambiante et force ionique élevée, a montré d’une part que La et Nd, les deux lanthanides étudiés les plus légers, forment Ln(CO₃)⁵⁻₄, alors que les deux plus lourds, Eu et Dy, forment Ln(CO₃)³⁻₃, et d’autre part que la cinétique de précipitation dépend de l’alcalin (Alc) et du lanthanide (Ln). L’existence de deux stoechiométries pour les complexes carbonate limite a été confirmée par électrophorèse capillaire couplée à la spectrométrie de masse (EC-ICP-MS), utilisée pour étendre l’étude à tous les lanthanides(III) (exceptés Ce, Pm et Yb). Les mobilités électrophorétiques varient en sens inverse de celui attendu d’après les charges des complexes limite, ce qui suggère que les alcalins forment des paires d’ions avec Ln(CO₃)⁵⁻₄. L’association du complexe de sphère interne avec l’alcalin augmente de Cs⁺ à Li⁺. De La à Tb, les Ln(III) forment Ln(CO₃)⁵⁻₄ alors que de Dy à Lu, ils forment Ln(CO₃)³⁻₃ dans le milieu ionique étudié. Des mesures par spectroscopie laser résolue en temps (SLRT) sur Eu(III) suggèrent de petites variations de la géométrie de Eu(CO₃)³⁻₃, particulièrement en présence de Cs⁺. Bien que des analogies soient couramment utilisées pour les Ln3⁺, une spéciation différente a été mise en évidence en milieu carbonate concentré selon la position du Ln dans la série lanthanidique.