Etude de la production de muons issus des saveurs lourdes prédite par le modèle de Color Glass Condensate dans les collisions proton-proton et proton-plomb dans l'acceptance du spectromètre à muons de l'expérience ALICE du LHC
Auteur / Autrice : | Alexandre Charpy |
Direction : | Marie-Pierre Comets |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Nicole Willis |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Drapier, François Gelis | |
Rapporteur / Rapporteuse : Paul Force, Armando Palmeri |
Mots clés
Résumé
Du fait de son très grand potentiel de découverte, l’entrée en activité du Large Hadron Collider (LHC) au CERN est très attendue par toute la communauté de la physique des particules. En effet, les énergies disponibles ouvrent de nouvelles perspectives dans de nombreuses thématiques. En particulier, elles permettront de tester expérimentalement différents formalismes de la ChromoDynamique Quantique (QCD) élaborés depuis ces dernières années afind’étudier les collisions hadroniques dans la limite des hautes énergies. La théorie du Color Glass Condensate (CGC) est l’un d’entre eux et prédit un régime de saturation à très petits x largement accessible au LHC. Cette dernière présente un grand intérêt dans l’étude des collisions d’ions lourds ultra-relativistes plomb-plomb puisqu’elle permet d’en écrire les conditions initiales du système qui évoluera vers un état où les quarks et les gluons sont déconfinés : le plasma de Quarks et de Gluons (PQG). Alice est l’expérience du LHC dédiée à l’étude du PQG dont l’une des voies d ‘étude est la mesure de la production des quarkonia lourds à l’aide d’un spectromètre à muons. Situé à grande rapidité, ce dernier peut s’avérer particulièrement intéressant pour étudier le CGC. La première partie de ce travail présente les tests de performances des chambres de trajectographie du spectromètre à muons équipées avec l’électronique d’acquisition finale CROCUS. Ils ont conduit à poser les bases du processus de calibration de l’électronique frontale. La seconde partie concerne des simulations effectuées sur certains paramètres électroniques pouvant affecter les performances du spectromètre à muons. La dernière partie présente les prédictions du modèle du CGC pour la production de quarks lourds et la manifestation des effets de saturation via la mesure des muons issus de ces quarks.