Thèse soutenue

Mutations des ARNt mitochondriaux de la levure Saccharomyces cerevisiae et implications pathologiques

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Auteur / Autrice : Céline Besagni
Direction : Monique Bolotin-FukuharaLaura Frontali
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 11 en cotutelle avec Rome, Université La Sapienza
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Il existe de nombreuses pathologies mitochondriales, certaines dues à des mutations dans le noyau, d’autres dans le génome mitochondrial. Parmi ces dernières, une grande partie est due a des mutations des ARNt. Les malades présentent alors des dystrophies musculaires plus ou moins sévères pouvant atteindre différents organes. De plus, la quantité de molécules mutées ainsi que le contexte nucléaire influent sur la gravité des symptomes. C es divers paramètres associés aux limites techniques rendent l’étude de ces mutations difficile chez l’homme ainsi que la recherche d’un traitement. Notre choix c’est alors portés sur la levure S. Cerevisiae (homoplasmique, simple a manipuler, permettant la transformation de ses mitochondriaux par biolistique, et possédant une conservation structurale entre ses ARNt mitochondriaux et ceux de l’homme) comme organisme modèle pour la recherche de gène capable de corriger l’effet de ces mutations. Pour cela, il était préalablement nécessaire de valider le modèle levure en créant des mutations équivalentes (position, substitutions) aux mutations humaines dans les gènes qui codent les ARNt de levure. Ainsi nous avons pu observer une corrélation entre la sévérité des pathologies humaines et le phénotype mutant de levure associé à la même mutation. De plus, comme il est constaté chez l’homme, ce phénotype est dépendant du contexte nucléaire. Par la suite, la recherche de gène correcteurs nous a permis d’identifier le facteur d’élongation de la traduction EF-Tu comme suppresseur de toutes les mutations ARNt obtenues jusqu’à présent ce qui laisse penser à un effet chaperon de la protéine en plus de son rôle durant la traduction ce qui est prometteur d’un point de vue thérapeutique.