Etude des propriétés de sorption de la bentonite mx-80 vis-à-vis de se(iv), ni(ii) et cs(i). Du système disperse au système compacte
Auteur / Autrice : | Eskander Alhajji |
Direction : | Bernd Grambow |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique. Radiochimie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Résumé
Ce travail s’inscrit dans le contexte du stockage des déchets radioactifs dans les couches géologiques profondes. Le but était d’étudier les propriétés de rétention de la bentonite MX-80 vis-à-vis de Cs(I), Ni(II) et Se(IV) pour les états compactés. Ce travail était divisé en quatre parties : La première étude concernait la mise en place d’une méthodologie de type « batch » pour étudier la rétention des éléments d’intérêt dans le système compacté. Une nouvelle méthode a été développée et implique l’utilisation de capillaires. Nous avons montré que la technique de RMN du proton à bas champ est une méthode de choix : elle est quantitative et permet une spéciation de l’état de l’eau dans les matériaux poreux saturés en eau. La troisième étude avait pour but de rendre compte des interactions de surface des éléments d’intérêt dans le système bentonite MX-80/eau. Nous avons montré par une approche « bottom up » que la phase argileuse gouverne la rétention. Finalement, le quatrième travail a consisté à évaluer l’applicabilité du modèle de rétention déduit des expériences réalisées pour les états dispersés aux états consolidés. Les résultats de l’étude montrent, que la compaction n’affecte pas la capacité de rétention des argiles lorsque le mécanisme d’échange cationique domine la sorption. Lorsque l’interaction est gouvernée par les sites de bordure, l’effet apparaît variable suivant l’élément étudié : pour Ni, la compaction a pour conséquence une légère diminution de la rétention alors que pour Se(IV), aucun effet n’était observé. L’origine de la diminution de rétention de Ni peut être expliquée quantitativement par une modification de la constante d’affinité du site.