Thèse soutenue

Analyse fonctionnelle de deux gènes impliqués dans le pouvoir pathogène de Colletotrichum lindemuthianum

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Auteur / Autrice : Eugénie Charoin-Bard
Direction : Thierry Langin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Science du végétal
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Le champignon hémibiotrophe Colletotrichum lindemuthianum est l’agent responsable de l’anthracnose du haricot commun, Phaseolus vulgaris. Son cycle infectieux commence par une phase de biotrophie suivie d’une phase de nécrotrophie. Des structures spécialisées (appressoria, hyphes primaires et secondaires) sont développées. La formation de l’appressorium, très coûteuse en énergie, se termine par l’acquisition de la fonctionnalité. Le gène clk1 y joue un rôle. Des alignements de séquences ont montré que CLK1 est l’orthologue d’ATG1 de Saccharomyces cerevisae. ATG1 est la protéine-clé de l’autophagie, processus induit par des carences nutritionnelles et qui grâce aux autophagosomes permet le recyclage de composée cellulaires. L’analyse fonctionnelle de clatg8, orthologue d’atg8, gène de levure marqueur de l’autophagie, a été menée. In vitro, cltag8 est induit par des carences azotées. In planta, il est induit pendant la formation appressoriale et pendant la sporulation. Le mutant clatg8- est non pathogène, son phénotype est similaire à celui de clk1-. L’autophagie a donc un rôle prédominant dans la fonctionnalité. La transition biotrophie-nécrotrophie est contrôlée par le gène clta1. Il code pour un facteur de transcription à doigt de zinc à six cystéines, spécifiques des champignons. L’étude de sa régulation a montré que in planta, le gène est induit spécifiquement et transitoirement en fin de phase de biotrophie. Afin de rechercher ses cibles, une expérience d’hybridation soustractive (SSH) a été menée entre la souche mutante clta1- et la souche surexprimant clta1. Un gène cible potentiel a été identifié : il s’agit du gène codant la mannitol 1P déhygrogénase.