Contribution à l'analyse des politiques françaises pour l'appropriation des NTIC : le cas des espaces publics numériques
Auteur / Autrice : | Mehdi Serdidi |
Direction : | Jacques Perriault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Résumé
L’objet de ce travail est l’espace public numérique. Il s’agit d’un dispositif d’accès public à Internet initié par une politique TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), celle du Programme d’Action Gouvernementale pour la Société de l’Information (1997). L’étude ne pouvait se réaliser qu’en analysant deux aspects et leur interrelation : le premier aspect privilégiant une démarche remontante relative aux usagers et aux animateurs des espaces publics numériques (EPN), et le deuxième aspect dressant une démarche descendante en mettant notamment l��accent sur le dispositif et l’histoire politique des TIC. Ainsi, l’hypothèse de ce travail est l’existence d’un dialogue possible entre ces deux problématiques d’accès public aux TIC. Ces deux problématiques constituent deux sous-hypothèses à vérifier. Le champ de l'interrogation est la contribution que peut apporter l’initiation aux TIC et leur apprentissage à la résorption des fractures numériques et à la cohésion sociale. Plus précisément, elle pose la question de ''Bien Commun'' et de ''justice sociale''. Ces notions peuvent-elles améliorer le sens et le rôle des EPN ? L’analyse repose sur un ancrage de terrain, et sur plusieurs expériences d’animation multimédia. La résolution de notre hypothèse s’effectue ainsi au travers de focalisations sur trois niveaux d’analyse distincts : micro, méso et macro. Chaque niveau pose le questionnement de l’autre. Le premier niveau de focalisation, le niveau micro montre, après avoir étudié la profession de l’animateur multimédia, l’existence de trois fractures numériques. Le niveau méso étudie la question de l’appropriation des TIC. Le questionnement aboutit à l’étude du dispositif d’EPN - dispositif marqué par de très nombreux labels et initiatives, mais aussi des mythes à l’origine des politiques publiques TIC. Enfin le niveau macro réunit les deux sous-hypothèses et pose la question des modalités d’existence d’un Bien Commun dans un contexte numérique.