Thèse soutenue

Détection et caractérisation d'exoplanètes par photométrie des transits, spectropolarimétrie et coronographie

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Auteur / Autrice : François Fressin
Direction : Jean Gay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique et méthodes associées
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 7

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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En mesurant la vitesse radiale de l'étoile 51-Peg en 1995, Michel Mayor et Didier Queloz ont identifié pour la première fois une planète en dehors du système solaire, ou exoplanète. Depuis 12 ans, un formidable élan a amené le décompte des découvertes au-delà de 240. C'est désormais la caractérisation (rayon, densité, composition atmosphérique) qui est possible et qui motive cette thèse théorique et instrumentale. La recherche et l'étude des planètes en transit devant leur étoile revêtant une importance particulière, je présente tout d'abord dans cette thèse un simulateur de programmes de recherche de transits, destiné à la prédiction puis à l'interprétation scientifique de leurs résultats. Ce simulateur est utilisé en particulier pour prédire les événements attendus par la mission CoRoT en termes de planètes détectables et de ''faux'' transits. Les projets futurs de photométrie de planètes en transit devront permettre le suivi de planètes plus petites, ou la détection d'un très grand nombre d'objets. Une alternative à l'espace pour la photométrie des transits pourrait être dans ce cadre le site du Dôme C, en Antarctique. Je fais l'état du développement du projet A STEP, que j'ai proposé au cours de ma thèse, visant à caractériser la précision photométrique que l'on peut atteindre au Dôme C dès la nuit australe 2008. D'autres techniques de détection et de caractérisation d'exoplanètes sont complémentaires des transits. Je présente une méthode spectropolarimétrique pour détecter la lumière diffusée par l'atmosphère des exoplanètes, susceptible de caractériser leur albédo en lumière visible et leur taux de polarisation, indicatifs de leur composition atmosphérique. J'expose ensuite le concept du coronographe CIAXE : achromatique par nature, il conserve ses performances sur une large bande spectrale et pourrait être mis en place sur les projets futurs de détection d'exoplanètes. La méthode des transits nous permet progressivement de comprendre la formation et l'évolution des planètes. D'autres techniques sont nécessaires pour détecter des planètes à longue période correspondant aux critères - terriens - d''habitabilité''. Nous pourrons ainsi déterminer si le système solaire, et plus encore la Terre, sont des cas communs, rares, ou même uniques dans la Galaxie.