Développement de vecteurs lentiviraux non-intégratifs en vue du transfert de gènes dans le système nerveux central
Auteur / Autrice : | Stéphanie Philippe |
Direction : | Jacques Mallet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Thérapeutiques biotechnologiques |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Résumé
Dans le but de réduire le risque de mutagenèse insertionnelle lié à l'intégration du génome des vecteurs lentiviraux dans la chromatine de la cellule cible, nous avons développé des vecteurs lentiviraux dépourvus de capacité d'intégration par introduction d'une mutation dans la région N du domaine C-terminale de Fintégrase de vecteurs dérivés du HIV. Le phénotype épisomal de ces vecteurs a été confirmé. Nous avons également démontré qu'ils permettent l'expression d'un transgène GFP in vitro dans différentes lignées cellulaires et dans des cultures primaires de cellules en arrêt de division ainsi que in vivo dans le système nerveux central de rongeur (au moins 5 mois d'expression après injection sous rétinienne chez le rat). Afin d'améliorer l'efficacité de transcription I des formes épisomales, nous avons introduit dans le génome des séquences d'attachement à la matrice nucléaire. Nous n'avons toutefois observé aucun effet sur l'expression du transgène. Nous avons ensuite produit des vecteurs portant différentes mutations d'intégrase (N, LQ et D64''V). Nous avons établi in vitro que le vecteur N est moins efficace que les vecteurs D64V et LQ qui permettent une expression comparable du transgène. Nous avons enfin produit des vecteurs portant ces différentes mutations d'intégrase seules ou en combinaison avec la modification des séquences att des LTR et nous avons comparé leur fréquence d'intégration résiduelle. Nous avons observé que le vecteur D64-V présente la fréquence d'intégration la plus élevée parmi les vecteurs mutants. Par ailleurs, nous n'avons pas observé de réduction significative de l'intégration par la modification des LTR.