Thèse de doctorat en Chimie
Sous la direction de Claire-Marie Pradier.
Soutenue en 2007
à Paris 6 .
Un immunocapteur consiste à utiliser les propriété de reconnaissance d'un anticorps pour détecter spécifiquement un analyte cible dans un milieu complexe. L'immobilisation de des anticorps (IgG) est cruciale et doit aboutir à un nombre optimal d'IgG accessibles. Ce travail a porté sur l'étude de l'interface biomolécules/surface d'or par quatre techniques d'analyse (PM-IRRAS, QCM, XPS et AFM). Trois modes d'immobilisation des IgG ont été testés, et leur liaison orientée par la protéine A (PrA) répond le mieux aux critères définis. Puis, l'influence de la première couche de thiols (ou SAM) sur l'activité des PrA a été étudiée. Trois SAM ont été comparées (une SAM pure et deux SAM mixtes). La nature chimique du thiol diluant influence l'adsorption des protéines et leur activité. Une couche hydrophile hétérogène favorise l'espacement des PrA, avec une couverture en anticorps optimale. Enfin, ce capteur a été testé pour détecter une toxine marine, l'acide okadaïque.
Functionalisation of gold surfaces and proteins grafting for the development of an immunosensor
Pas de résumé disponible.