Le japonisme en France dans la seconde moitié du XIXe siècle : la rencontre de l'Occident avec l'Orient
Auteur / Autrice : | Midori Honda-Ishii |
Direction : | Bernard Valade |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Péquignot |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Valade, Bruno Péquignot, François Monnier, Patrick Watier, André Akoun |
Mots clés
Résumé
Le but principal de cette thèse est d’analyser la façon dont le japonisme s’est construit en France durant la seconde moitié du XIXe siècle et quelle trace il a laissé dans l’histoire de l’art occidental, sous l’hypothèse selon laquelle ce n’était pas une contingence, mais plutôt une nécessité dans la causalité historique et artistique, autrement dit, ce que la France cherchait dans l'art japonais et ce qu’elle possédait déjà. II y a très longtemps que l’Occidental rêvait de l’Orient. Nous ne pensons pas nous tromper en affirmant que le japonisme était un phénomène exotique ayant démontré que l’Orient et l’Occident s’attiraient mutuellement bien qu’ils soient opposées sur beaucoup de plans. Le japonisme s’est construit grâce à une diffusion officielle de l’image du pays lors des Expositions Universelles. Nous verrons donc par quelle stratégie politique le Japon s’est attaché à cette diffusion et ce qu’il a exposé. ''L’art populaire'' et ''la relation à la vie quotidienne'' de ce pays ont amené un grand enthousiasme chez les Français. Ainsi, nous nous concentrerons sur la façon dont ceux-ci ont réagi face à l’art japonais en suivant fidèlement l’écriture des critiques d’art, particuilièrement celles d’Ernest Chesneau et des frères Goncourt, personnages à l’esprit moderne et révolutionnaire. De plus, nous analyserons la façon dont l’art français fut influencé par l’art japonais pour se transformer à travers trois grands artistes, à savoir, Toulouse-Lautrec, Paul Gauguin et Henri Matisse.