Les mouvements de libération entre résistance et terrorisme : le cas du Hezbollah et du Hamas
Auteur / Autrice : | Abbas Chamas |
Direction : | Edmond Jouve |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit international |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Résumé
Après le 11 septembre 2001, le monde a vu se déclencher un nouveau conflit jamais connu auparavant avec cette intensité : « la guerre contre le terrorisme ». Celle-ci a commencé en Afghanistan, bastion et refuge d’Al Qaida, responsable présumé des attaques qui ont frappé New York et Washington. Elle s’est poursuivie en Irak, accusé d’établir des liens avec des réseaux terroristes, constituant selon la doctrine américaine « une menace » contre la sécurité des Etats-Unis d’Amérique et de leurs alliés Israël. Dans ce même ordre d’idées, Israël a mené des offensives contre des mouvements de libération comme le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien au nom de « la guerre contre le terrorisme ». Transformer des mouvements de résistance anticoloniaux classiques et des régimes laïques en cibles de cette guerre au même titre qu’Al-Qaida et d’autres réseaux criminels, a représenté plus qu’une erreur : une catastrophe. Le risque d’amalgame entre terrorisme et mouvements de libération nationale est au centre des débats sur la définition du terrorisme depuis fort longtemps. La présente thèse intitulée « les mouvements nationalistes entre résistance et terrorisme, le cas du Hezbollah et du Hamas » porte sur la confusion entre les deux notions.