Roger Marx (1859-1913), critique d'art
Auteur / Autrice : | Catherine Meneux |
Direction : | Bruno Foucart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Barthélémy Jobert |
Examinateurs / Examinatrices : Ségolène Le Men, Jean-Paul Bouillon, Éric Darragon, Emmanuel Pernoud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Acteur important de la vie artistique française, Roger Marx (Nancy 1859-Paris 1913) compte au nombre des grands critiques d’art professionnels de son époque. Il débute sa carrière dans sa ville natale puis s’installe à Paris en 1883 lorsqu’il obtient un poste dans l’administration des Beaux-Arts. Collaborateur de nombreux périodiques, Roger Marx s’affirme comme le défenseur d’artistes indépendants et novateurs, tels Pierre Puvis de Chavannes, Eugène Carrière, Albert Besnard, Auguste Rodin et Émile Gallé. Républicain et patriote, il prône l’unité de l’art et se spécialise dans la critique des arts décoratifs. Dans les années 1890, s’il prend position pour le symbolisme, il élabore surtout un système critique libéral qui lui permet de soutenir aussi bien Gauguin, Maurice Denis, Toulouse-Lautrec que les artistes qui traitent de sujets plus sociaux comme Constantin Meunier. Conjuguant la critique avec l’action militante, il se lance dans de véritables campagnes de presse en faveur notamment de la réforme de la monnaie et de « l’art à l’école ». Responsable de l’organisation de l’Exposition centennale de 1900, Roger Marx fait œuvre d’historien en présentant une sélection originale de l’art français au XIXe siècle. Participant à la création du Salon d’Automne en 1903, il apporte son soutien à Henri Matisse et aux anciens élèves de Gustave Moreau, tout en professant son admiration pour Claude Monet, Paul Cézanne et Paul Signac et en s’intéressant au cubisme. A partir de 1909, il oriente sa critique vers la notion élargie « d’art social », plaidant pour l’organisation d’une exposition internationale qui confronterait les réalisations des architectes et des décorateurs modernes.