Thèse soutenue

L'Afrique de l'Ouest anglophone entre mémoire et réparation à l'époque post-coloniale : une question de développement

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Auteur / Autrice : Lang Fafa Dampha
Direction : Jean-Claude Redonnet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études anglophones
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 4

Résumé

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L’esclavage transsaharien et transatlantique, le colonialisme et l’apartheid qui avaient été menés dans une atmosphère d’extrême brutalité, ont énormément affecté le développement socio-économique de l ‘Afrique noire. Ces phénomènes sont-ils responsables des problèmes sociaux économiques contemporains dans cette partie du continent ? L’Afrique a accédé à l’indépendance depuis plus de cinquante ans. En 1957 après que le premier pays, le Ghana en Afrique de l’Ouest anglophone, devint indépendant, les pays Africains créèrent l’Organisation de l’Union Africaine (1963) sous l’influence du Ghanéen Kwame Nkrumah. Furent également créés des communautés économiques régionales, telles que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les pays africains indépendants rejoignirent des associations et organisations déjà existantes, créées par l’Occident, dont les pays qui les avaient colonisés. Quels sont les effets de l’appartenance des pays africains aux organisations et associations telles que les Nations-Unies, la Banque Mondiale du Commerce, la Francophonie et le Commonwealth des nations, sur l’indépendance et le développement des pays africains ? Le passé douloureux de l’Afrique est un thème central de l’évolution du monde contemporain. La réparation des destructions économiques, sociales et psychologiques, causées par l’esclavage et le colonialisme à l’Afrique noire, a été demandée par les pays qui s’en définissent comme les victimes, alors que les anciens pays colonisateurs en ont nié l’opportunité. Quel serait l’importance de réparations sur le développement de l’Afrique ? Le rôle jouait par les arabes, les Africains du Nord et l’Afrique noire elle-même, dans le commerce des esclaves, a-t-il affecté la question ? Enfin, les dirigeants africains, peuvent-ils contribuer à cet effort global, afin qu’au delà du devoir de mémoire et des demandes en réparation, l’avenir du développement soit mieux assuré ?