Thèse soutenue

La participation à la gestion de l'eau : le cas du bassin du São Francisco au Brésil

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Auteur / Autrice : Matheus Valle de Carvalho e Oliveira
Direction : Graciela Schneier-Madanes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie, aménagement, urbanisme
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse s’interroge sur le rôle de la participation comme élément d’une gestion intégrée de la ressource au Brésil. Après des décennies d’exploitation des eaux du pays pour les différentes politiques sectorielles et régionales, un mouvement de réforme est déclanché afin de changer les modes de gestion en place, que l’on peut caractériser comme centralisés, sectoriels et insuffisants. Lors de la gestation de la réforme, l’idée de participation surgit comme un élément fondamental. Le contexte est propice : émergence des enjeux écologiques, déclin de la dictature, montée en puissance des mouvements sociaux demandant le retour de la démocratie. La participation est ensuite formalisée et inscrite dans de différentes normes légales, mais un changement important intervient : elle ne fait plus référence à la gestion de l’eau, mais à un système de gestion intégrée. Matérialisation du principe de participation, ce système participatif prend en charge la mise en oeuvre de la réforme vers une gestion intégrée. Les conflits entre projet et héritage font obstacle à la réforme. Deux échelles du bassin du São Francisco sont analysées en termes de processus participatif de prise de décision : l’échelle de la planification régionale au niveau du bassin (par l’étude de l’approbation du projet de transposition du fleuve, un grand ouvrage d’aménagement) ; et l’échelle locale de la gestion du service d’irrigation en région semi-aride (par l’étude de la réforme tarifaire dans le District d’irrigation de Maniçoba). Telle qu’elle a été appliquée dans le cas du bassin du São Francisco, la participation n’a pas abouti à une gestion intégrée de la ressource.