Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Monique Bourin.
Soutenue en 2007
à Paris 1 .
Le Livre Vert, principale source sur la seigneurie et seul rescapé de l'autodafé de 1793, est une copie du XVIIe siècle de l'inventaire des biens et des droits des archevêques de Narbonne au XIVe siècle. L'énumération qui se veut exhaustive est structurée par localités regroupées en baylies. La composition de la source est aussi le reflet de la perception que le commanditaire, Pierre de la Jugie (1347-1375) avait de sa seigneurie. Quelques fragments de comptabilités des bayles conservées aux Archives secrètes du Vatican donnent l'expression concrète de la seigneurie. Ces registres, antérieurs d'une vingtaine d'années au Livre Vert, en dévoilent le fonctionnement et lui donnent vie. La confrontation permet de mesurer les similitudes ou les distorsions entre l'image théorique et la pratique de la seigneurie, d'appréhender les dynamiques. Dans le Livre Vert, l'archevêque apparaît plus comme un seigneur «séculier» alors que les comptabilités révèlent la richesse des dîmes perçues.
Archbishops of Narbonne's seigneury in the 14th century throught the Livre Vert : ideal and reality from Gilles Aycelin up to Pierre de la Jugie (1290-1375)
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Cette thèse a donné lieu à une publication en 2009 par Presses universitaires de Perpignan à Perpignan
Le Livre vert de Pierre de La Jugie : une image de la fortune des archevêques de Narbonne au XIVe siècle : étude d'une seigneurie