La place des investissements immatériels et la relation entre l'investissement formation et l'investissement organisationnel : cas des entreprises des secteurs textile habillement, pétrolier et gazier

The place of the insubstantial investments and relation between the investment training and the organizational investment : textile case of the firms of areas clothing, oil and gas

• Auteur / Autrice : Hatem Ben Njima
• Direction : Jean-Marie Monnier
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences économiques
• Date : Soutenance en 2007
• Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

Mots clés contrôlés

Formation professionnelle

Organisation de l'entreprise

Apprentissage organisationnel

Agence, Théorie de l'

Tunisie

Investissements immatériels

Résumé

Cette thèse propose une analyse de la place des investissements immatériels dans l'économie tunisienne dans son ensemble et les secteurs textile habillement et pétrolier et gazier en particulier. En effet, si le défi majeur de l'économie tunisienne est de faire face à une concurrence internationale plus rude par le biais de «l'édification de la société de savoir» où les investissements immatériels constituent une pierre angulaire, quelle place occupe vraiment ces investissements dans la réalité économique? Quels sont les handicaps à leur émergence? La nature complexe de ces éléments ainsi que l'inefficience du système éducatif sont-ils des obstacles? C'est à l'ensemble de ces questions que nous répondons dans le premier chapitre de cette thèse. Ensuite, en se concentrant sur deux éléments constitutifs de ces investissements immatériels, nous cernons la relation entre l'investissement formation et l'investissement organisationnel. Dans cette optique, nous analysons en premier lieu dans quelle logique est menée la formation dans les entreprises des secteurs choisis. Autrement dit, est-elle traitée dans une logique d'investissement ou de dépense quotidienne qui fluctue avec l'activité économique de l'entreprise? Toutefois, si l'investissement formation n'est pas complété par une réorganisation de l'entreprise, les détours de production espérés seront limités. C'est pour cette raison, nous postulons que l'investissement formation devrait être enchaîné par une réorgnaisation de l'entreprise sous l'angle d'une décentralisation de la connaissance et du processus décisionnel. A travers cette stratégie, la connaissance spécifique doit faire l'objet d'un droit de propriété où ses attributs (l'usus, le fructus et l'abusus) doivent être respectés. Or, si la décentralisation de la connaissance et du pouvoir décisionnel dépasse un seuil, des problèmes de coordination émergent, ce qui nécessite la mise en place d'un système de contrôle approprié. Un système de contrôle qui tient compte des récursivités entre l'acteur, la structure et le système général. Un ensemble d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs constitue la base de ce système. Notre support théorique met en oeuvre les apports de la théorie de l'apprentissage organisationnel, de la théorie de l'agence, de la théorie des droits de propriété et enfin de la théorie structurationniste.