Auteur / Autrice : | Lionel Raufast |
Direction : | Jean-Michel Vives |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie clinique et Psychopathologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Nice |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire doctoral en psychopathologie clinique et psychanalyse (Nice) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail vise à proposer au lecteur quelques jalons métapsychologiques pour permettre une étude de la sensualité de confrontation en psychanalyse à partir de la clinique du Malaise dans la culture. A travers un long cheminement théorico-clinique au cœur du Malaise institutionnel des travailleurs sociaux, le lecteur pourrait découvrir qu’un des secrets du Malaise comme « sensation de possibilité d’angoisse » réside dans le désinvestissement partiel du savoir originaire par le propre Je des travailleurs sociaux. Ce mécanisme de désinvestissement partiel serait dynamique et défensif et non structural. Il permettrait aux travailleurs sociaux de continuer d’investir, a minima, la rencontre avec le corps de l’usager ou l’ambiance institutionnelle. Au final, le Malaise institutionnel des travailleurs sociaux ouvre une voie originale pour qui veut cerner psychanalytiquement la question du savoir sensuel, de sa structure, et de son devenir. C’est à ce titre que j’ai proposé, en bout de course, au lecteur de considérer la sensualité comme une transgression, non forclusive, des processus secondaires par le savoir pictographique. Cette transgression pourrait servir à relancer le mouvement même de la quête désirante. La scène sensuelle serait ce dispositif culturel qui permettrait au Je de ré-advenir sensuellement.