Le formalisme en droit des sociétés
Auteur / Autrice : | Laetitia Gaborit |
Direction : | Laurence Caroline Henry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Résumé
Dans un système juridique dit formaliste, l'échange des consentements ne saurait être considéré comme satisfactoire. Le formalisme s'analyse comme l'obligation de respecter des formes, prévues préalablement à la conclusion d'actes juridiques, et ce sous peine de sanctions. Le formalisme peut revêtir différents caractères de solennité, de preuve, de publicité ou administratif. Le formalisme est donc une condition essentielle de la validité et de l'opposabilité des actes. Pour autant nous assistons en pratique à une augmentation exponentielle de la réglementation en vigueur, alors que les praticiens recherchent davantage de souplesse et de liberté. L'évolution récente du droit des sociétés se fait à la fois par l'apport de règles venant de branches connexes comme le droit financier et boursier, mais également par la mise en harmonie du droit des sociétés français par incorporation du droit communautaire et de ses directives. Ces apports européens mettent en lumière les faiblesses du droit français par rapport aux droits étrangers et permettent l'arrivée de structures plus libérales, les prémices du néo-libéralisme, la contractualisation du droit des sociétés au détriment du formalisme.