Thèse soutenue

Analyse des mécanismes de la tolérance à l'allogreffe de rein chez le rat suite à l'administration de sérum anti-CMH de classe II du donneur
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Auteur / Autrice : Vojislav Jovanović
Direction : Jean-Paul Soulillou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Immunologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie biologie (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Chez le rat, la tolérance des allogreffes rénales CMH-incompatibles peut être induite par l'administration le jour de la greffe d'anticorps anti-CMH II du donneur. Au cours de ce travail, nous avons étudié les mécanismes impliqués dans la phase de maintien de cette tolérance, grâce à l'analyse par microarray des profils d'expression des gènes de greffons rénaux tolérés de longue date. La comparaison des patterns d'expression entre les greffons tolérés et les greffons syngéniques a permis de révéler 5954 gènes différentiellement exprimés (p<0. 05). Une analyse plus approfondie de ce panel de gènes a montré un rôle clé de la voie de signalisation WNT, l'une des voies principales impliquées dans la régulation cellulaire, et qui, jusqu'à présent, n'avait pas été décrite comme impliquée dans le cadre de la transplantation. Plusieurs gènes appartenant à cette voie ont été significativement surexprimés dans les greffons tolérés, en particulier la protéine MMP7 (Matrix Metalloproteinase 7). L'analyse de plusieurs autres molécules relatives à cette voie a pu montrer que la surexpression de MMP7 était la conséquence d'une activation de la voie de signalisation non-classique WNT. L'expression de MMP7 était restreinte aux cellules musculaires lisses des vaisseaux (SMC). En effet, MMP7 n'a pas été détecté ni dans d'autres modèles de tolérance de greffons rénaux ou cardiaques, ni dans les modèles de rejet chronique obtenus dans les mêmes souches de rats. Déterminer les mécanismes de tolérance par lesquels MMP7 contribue au maintien de la tolérance pourrait permettre le développement de nouvelles stratégies visant à améliorer la tolérance du greffon à long terme.