Thèse soutenue

Contribution à la modélisation et à l'identification des interfaces haptiques

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Auteur / Autrice : Alexandre Janot
Direction : Maxime GautierCatherine Bidard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Automatique et informatique appliquée
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences et technologies de l'information et des matériaux (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse est le résultat d’un travail de collaboration entre le CEA et l’IRCCyN. Elle traite de la modélisation et de l’identification des paramètres dynamiques des interfaces haptiques à transmission par câble. Une interface peut être considérée comme un robot maître à base fixe dont l’organe terminal est manipulé par un opérateur qui agit sur un monde simulé (réalité virtuelle) ou sur un monde réel (téléopération). La connaissance du modèle dynamique est importante car il permet de calculer le torseur dynamique de l’interface qui fausse son rendu haptique, c'est-à-dire sa capacité à transmettre à l’opérateur le torseur des efforts d’interaction des objets manipulés avec l’environnement virtuel ou réel (qualité de transparence). Une première démarche a consisté à adapter les méthodes de modélisation et d’identification des robots rigides et à flexibilités localisées aux interfaces haptiques. L’identification utilise le modèle dynamique inverse et les moindres carrés linéaires avec les mesures des couples et positions articulaires. La validation est réalisée sur une interface à 1 degré de liberté et à 3 DDL. Pour éviter la mesure et la dérivation des positions, une deuxième approche originale qui n’utilise que la mesure du couple est proposée. Elle est basée sur une simulation du robot en boucle fermée utilisant le modèle dynamique direct. Les paramètres identifiés minimisent l’erreur quadratique moyenne entre le couple mesuré et le couple simulé. Il s’agit d’un problème de moindres carrés non linéaires dont la solution se simplifie très significativement en exprimant le couple simulé par le MDI. Cette méthode a été validée expérimentalement sur le bras un axe du CEA et sur le SCARA de l’IRCCyN