Thèse soutenue

Traitement et valorisation des sédiments de l'assainissement pluvial

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Auteur / Autrice : François Petavy
Direction : Véronique Ruban
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale mécanique, thermique et génie civil (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des ponts et chaussées (Nantes)
autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’objectif de ces recherches est de contribuer à améliorer la gestion des résidus de l’assainissement pluvial : sédiments de bassins et de fossés, balayures de voiries. Les quantités importantes de sédiments pollués, avec des concentrations en hydrocarbures totaux, HAP et éléments traces souvent supérieures aux valeurs de référence pour les sols pollués ainsi que l’évolution de la réglementation, ont fait de cette problématique un enjeu environnemental et économique considérable. Le travail réalisé se décompose en deux parties avec d�����une part, la mise en œuvre de traitements physique et biologique et d’autre part, la détermination des filières potentielles de valorisation. L’étude de traitabilité réalisée en laboratoire montre que les polluants sont majoritairement présents au niveau des particules fines. Ces particules sont « libres » et facilement séparables par tri granulométrique, ou agglomérées et nécessitent alors une étape supplémentaire d’attrition pour permettre leur désagrégation et leur séparation granulométrique. Le protocole mis au point a permis, après optimisation des différents paramètres opératoires, de concentrer les polluants au sein des particules fines (< 80 µm) et de dépolluer jusqu’à 75 % de l’échantillon brut. Ces résultats ont débouché sur la conception d’une unité pilote, nommée ATTRISED, conçue selon le principe établi en laboratoire tout en respectant les contraintes techniques et économiques actuelles. Les séparations granulométriques (par tamis statique et vibrants et par hydrocyclones), couple��es à l’étape d’attrition permettent d’atteindre des rendements de dépollution de 75 % pour les balayures de voiries et de 70 % pour les résidus de bassin. En parallèle, la mise en place d’un traitement biologique (landfarming) a montré des pourcentages d’élimination des hydrocarbures totaux compris entre 50 et 80 %. Les résidus traités ont également été caractérisés d’un point de vue géotechnique afin de définir les filières potentielles de valorisation en construction routière (remblais, couches de forme…). L’ensemble de ces résultats a conduit à l’estimation économique d’une unité mobile de traitement et pourra servir à l’élaboration d’un guide pour les gestionnaires de bassins et voiries de manière à leur apporter des méthodes et solutions efficaces pour le traitement et la valorisation des produits de l’assainissement pluvial