Thèse soutenue

Thérapie cellulaire du cartilage articulaire : transfert de cellules autologues par des biomatériaux injectables
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Auteur / Autrice : Claire Vinatier
Direction : Jérôme GuicheuxPierre Weiss
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Odontologie. Biologie cellulaire et ingénierie tissulaire
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie biologie (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle Santé. UFR Odontologie (Nantes)

Résumé

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Les lésions dégénératives du cartilage articulaire affectent une part importante de la population et représentent un enjeu majeur de santé publique. Le cartilage articulaire, tissu non vascularisé, possède de faibles capacités de réparation spontanée. Pour promouvoir la réparation de ce tissu, l'amplification et le transfert de chondrocytes autologues par un biomatériau apparaît prometteur. Dans ce but, nous avons développé un hydrogel auto réticulant à base d’hydroxypropyl méthylcellulose silanisée (HPMC-Si). Lors d'une première étude, nous avons démontré que notre hydrogel HPMC-Si permettait la prolifération de chondrocytes, la production de GAG sulfatés et l'expression des principaux marqueurs chondrocytaires (collagène II et agrécane). Dans un deuxième temps, nous avons démontré que cet hydrogel associé à des chondrocytes nasaux humains était capable de former un tissu cartilagineux en sites sous-cutanés chez la souris nude. Dans un troisième temps, la transplantation de chondrocytes nasaux autologues associés à l’HPMC-Si dans des défauts cartilagineux, en site articulaire chez le lapin, a permis la formation d’un tissu de réparation cartilagineux de nature hyaline. Le cartilage nasal et l’hydrogel HPMC-Si semblent donc être respectivement une source de cellules et une matrice de choix pour l’ingénierie tissulaire du cartilage. Parmi les stratégies actuelles en ingénierie tissulaire du cartilage, la validation de nouvelles sources de cellules autologues, en particulier les cellules souches mésenchymateuses adultes, font l’objet de recherches intenses. Ces travaux pourraient déboucher sur l’ouverture de nouvelles fenêtres thérapeutiques en médecine régénérative.