Thèse soutenue

Déficits congénitaux de l'immunité cellulaire et thérapie cellulaire : l'apport de la thérapie cellulaire dans la prévention des complications survenant au décours des allogreffes de cellules souches hématopoïétiques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Danièle Bensoussan-Lejzerowicz
Direction : Jean-François Stoltz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Bioingénierie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nancy I. Faculté de médecine (1970-2011)

Résumé

FR  |  
EN

L'apport de la Thérapie cellulaire dans la prévention des complications survenant au décours des allogreffes de Cellules souches hématopoïétiques. L'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est, à ce jour, le seul traitement curatif des déficits immunitaires (DI) héréditaires sévères. Cependant, les complications des allogreffes parmi lesquelles les infections et la réaction du greffon contre l'hôte sont parfois létales. Ce travail s'attache, à travers trois modèles de déficit immunitaire héréditaire - les syndromes hyper IgM (HIGM), le syndrome de Wiskott Aldrich (W AS) et le Syndrome de DiGeorge (cDGS) - à montrer qu'une bonne connaissance du DI et de ses complications d'une part ainsi que l'adaptation du protocole d'allogreffe accroissent les chances de succès de cette thérapeutique. Dans le cadre des infections survenant au décours des allogreffes de CSH, nous rapportons comment la déplétion en lymphocytes B du greffon permet de prévenir efficacement la survenue d'un lymphome EBV-induit après allogreffes. Puis, nous décrivons l'effet bénéfique de l'allogreffe de CSH sur une infection à Cryptosporidium parvum chez deux enfants atteints d'un HIGM lié à l'X. Il semble que cet effet ne soit obtenu que lorsque les atteintes hépatiques engendrées par ce parasite ne sont pas trop avancées. Nous étudions ensuite la prévention de la réaction du greffon contre l'hôte (GVHD) par manipulation du greffon de CSH. Nous rapportons les limites de la sélection positive CD34+ chez un patient atteint de W AS puis nous exposons les techniques de déplétion alloréactive permettant de conserver le capital anti-infectieux du greffon. Enfin, dans le contexte particulier du cDGS, nous montrons comment simplifier la procédure d'allogreffe en ne réinjectant que les cellules d'intérêt et en s'affranchissant du conditionnement et de ses effets secondaires.