Déterminisme moléculaire des interactions entre le champignon ectomycorhizien Laccaria bicolor S238N et des bactéries du sol
Auteur / Autrice : | Aurélie Deveau |
Direction : | Jean Garbaye, Pascale Frey-Klett |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Végétale et Forestière |
Date : | Soutenance le 13/11/2007 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interactions Arbres/Micro-organismes |
Institut : INRA Champenoux | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pascale Frey-Klett, Roland Marmeisse, Pierre Leblond, Garbaye Garbaye |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Latgé, Mika Tarkka |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La symbiose ectomycorhizienne a un effet bénéfique sur la nutrition et le développement des arbres. Dans les sols, les champignons ectomycorhiziens interagissent continuellement avec des communautés bactériennes qui peuvent avoir une action bénéfique, neutre ou antagoniste vis-à-vis du champignon. Parmi ces bactéries, une attention particulière a été portée au cours de ces dernières années sur les bactéries auxiliaires de la mycorhization qui favorisent la symbiose ectomycorhizienne. La souche auxiliaire Pseudomonas fluorescens BBc6R8 améliore la survie pré-symbiotique et la croissance du champignon ectomycorhizien Laccaria bicolor S238N, et favorise son établissement en symbiose avec le Douglas. Mais les mécanismes moléculaires sous-jacents sont inconnus. A l’aide d’un dispositif de confrontation bactérie-champignon in vitro et d’outils transcriptomiques, nous avons analysé les réseaux de gènes fongiques impliqués dans l’interaction entre P. fluorescens BBc6R8 et L. bicolor S238N ainsi que le degré de spécificité de la réponse du champignon. De plus, nous avons examiné le rôle joué par certains métabolites fongiques et bactériens dans l’interaction : thiamine, tréhalose, système de sécrétion de type III. Nos résultats suggèrent que l’effet auxiliaire de la souche BBc6R8 soit dû à une combinaison de mécanismes : d’une part une amélioration du statut nutritionnel du mycélium, d’autre part une préparation des racines et des hyphes à l’infection mycorhienne.