Processus hydrologiques (utilisation de l'eau et bilan) dans deux systèmes caféiers (Coffea arabica L.) : (1) une monoculture et (2) une parcelle ombragée par Inga densiflora au Costa Rica
Auteur / Autrice : | Pablo Siles Gutierrez |
Direction : | Erwin Dreyer, Philippe Vaast |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ecophysiologie Forestière |
Date : | Soutenance le 14/12/2007 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Unité de Recherches Ecosystèmes de Plantations, CIRAD - Tropical Agricultural Research and Higher Education Center, Department of Agriculture and Agroforestry |
null : Laboratoire d’Ecologie et Ecophysiologie Forestière | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Lhomme, Frédéric Jacob, Erwin Dreyer, Daniel Epron, Jean-Michel Harmand, Philippe Vaast |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Lhomme, Frédéric Jacob |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En zones marginales, les arbres d'ombrage augmentent la production de café arabica en améliorant le microclimat et la fertilité du sol. En zones optimales, ces effets sont plus controversés mais les systèmes agroforestiers (SAF) procurent toujours d'autres services tels que la lutte antiérosive ou la diversification des productions. Le présent travail compare en zone optimale du Costa Rica une monoculture (MC) et un SAF avec Inga densiflora Benth en termes de microclimat, productivité et bilan hydrique. Par rapport à MC, les arbres d'ombrage ont réduit la radiation globale de 40-50%, les températures maximales foliaires du caféier de 6°C en journée et le VPD foliaire, mais augmenté de nuit les minimales foliaires de 0,5°C. Selon l’année, les arbres ont augmenté l'interception de la pluie (12% à 85%) et la transpiration du système (29% à 33%) mais réduit le ruissellement de 50% et le drainage (1% à 14%). Le SAF a augmenté l'interception (13% de la pluie) par rapport à MC (7%) lorsque le LAI total augmentait de plus d'une unité. Les arbres ont réduit l'égouttement, augmenté l'écoulement le long des troncs et ont contribué pour 40-50% à la transpiration du SAF avec des caféiers transpirant moins qu'en MC. L’assèchement profond du sol sous SAF indique une certaine complémentarité avec les arbres utilisant vraisemblablement des ressources en eau non accessibles au caféier. Malgré l'absence de compétition en eau dans ces conditions de site, la production de café a été réduite de 29% en SAF par rapport à MC du fait d’une radiation et floraison réduites. Par contre, la production de biomasse a été multipliée par 3, contribuant au stockage du carbone et à la production d'énergie.