Analyse expérimentale et modélisation micromécanique du comportement du polycarbonate soumis aux chargements complexes
Auteur / Autrice : | Cynthia Dreistadt |
Direction : | Paul Lipinski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique |
Date : | Soutenance le 17/12/2007 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | EMMA - Ecole Doctorale Energie - Mécanique - Matériaux |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPMM - Laboratoire de Physique et Mécanique des Matériaux - FRE 3236 |
Jury : | Président / Présidente : Abdesselam Dahoun |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Sophie Bonnet, Pierre Chevrier, Véronique Favier, Moussa Naït Abdelaziz, Anne Peronnet, Yves Rémond |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le comportement des polymères amorphes suscite un intérêt certain dans le monde de la recherche car leurs domaines d'application sont très varies. La transparence et une grande rigidité sont de grands atouts qui font du polycarbonate (pc) un des polymères techniques les plus usités. Les lois phénoménologiques ne permettent pas de reproduire correctement le comportement de ce polymère. Cette étude se propose donc d'étudier le comportement du pc a partir d'essais simples et complexes de compression uniaxiale en quasi statique et à température ambiante. Des essais comprenant plusieurs cycles de charge – décharge – maintien a effort constant sont réalisés avec différents niveaux et temps de maintien. Une autre série d’essais est destinée a mettre en évidence l’anisotropie induite du pc. L’ensemble de ces essais est ensuite comparé au modèle de boyce, parks et argon (1988) très référencé dans la littérature afin de tester sa validité. Certaines lacunes de cette approche sont ainsi mises en évidence. Finalement, un nouveau modèle micromécanique est proposé, basé sur la structure du polymère et l'évolution de celle-ci et inspire des modèles de plasticité pour les métaux. La notion de pelote comprenant plusieurs chaînes moléculaires est introduite. La déformation totale est décomposée de façon additionnelle en parties élastique, anélastique et plastique. L’écrouissage est naturellement introduit grâce à la combinaison de la notion de pelote et du modèle de lin (1957). Une première validation de ce modèle est proposée, fournissant des résultats particulièrement encourageants pour les travaux futurs