Etude ab initio de la résistivité de l'aluminium, le sodium, le plomb et le manganèse en phase liquide
Auteur / Autrice : | Fatima Knider |
Direction : | Joseph Hugel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Metz |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LPMD - Laboratoire de Physique des Milieux Denses - EA 3469 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La résistivité des quatre métaux liquides (Al, Na, Pb et Mn) a été calculée juste au dessus du point de fusion à partir de la conductivité optique exprimée dans le formalisme de Greenwood-Kubo. Les simulations numériques ont été effectuées avec le code SIESTA basé sur la théorie de la fonctionnelle de la densité couplée avec la dynamique moléculaire quantique. Une supercellule de taille relativement modeste suffit pour obtenir des résultats à mieux de 1% des' valeurs expérimentales. Ce résultat provient d'une description correcte de la densité d'états grâce à la flexibilité de la base constituée de fonctions double zéta avec polarisation. Pour réaliser l'accord avec l'expérience dans le cas de sodium, il est primordial d'apporter une correction aux éléments de matrice dipolaire calculés via l'opérateur impulsion à cause de la non localité du pseudopotentiel. Concernant le manganèse en phase liquide nous avons établirpar le code SIESTA l'existence d'une solution magnétique et non magnétique. Que ce soit l'approche de Ziman ou celle de Greenwood-Kubo nous obtenons le meilleur accord avec la résistivité kxpérimentale pour la solution magnétique. La solution magnétique est de type!antiferromagnétique ou chaque paire d'atomes plus proches voisins portent des moments locaux en sens opposés donnant lieu à un moment total nul pour la cellule. Les résultats probants obtenus pour l'Al, Na, Pb et Mn montrent que le code SIESTA présente l'avantage de s'appliquer à tous les types de métaux en phase liquide qu'ils soient simples, polyvalents légers ou lourds, ou de transition