Thèse soutenue

Contribution à l'étude d'alliages de métaux simples à seuil de démixtion par la méthode des pseudopotentiels : cas du lithium-sodium et de l'aluminium-indium

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Auteur / Autrice : Aziza Takhtoukh
Direction : Jean-Georges GasserBenoît GrosdidierChristian Regnaut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 29/10/2007
Etablissement(s) : Metz
Ecole(s) doctorale(s) : SESAMES - Ecole Doctorale Lorraine de Chimie et Physique Moléculaires
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LPMD - Laboratoire de Physique des Milieux Denses - EA 3469
Jury : Président / Présidente : Vincent Russier
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Bichara, Noël Jakse, Bernard Legendre

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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On étudie la possibilité de décrire des transitions de phase liquide - liquide dans des alliages de métaux simples présentant un seuil de démixtion à partir de la théorie des pseudopotentiels et des potentiels effectifs associés. Plus précisément, on considère d'une part, des pseudopotentiels à norme conservative sans paramètres ajustables et, d'autre part, différents modèles locaux à un ou deux paramètres, avec pour objectif d'établir la chaîne de relations : pseudopotentiel - potentiel effectif - structure +démixtion dans l'alliage. De ce point de vue, les grandeurs pertinentes nécessaires à l'étude de la démixtion sont, en général, les facteurs de structure partiels des alliages, et, en particulier, le facteur de structure de fluctuation concentration-concentration Scc(q) de Bhatia-Thornton . En effet la divergence de cette grandeur, près de l'origine du module du vecteur de diffusion (q = O), signature d'une instabilité spinodale, est plus aisément vérifiable expérimentalement que sur les autres facteurs. Ainsi par cette approche, la localisation de la ligne spinodale en fonction de la concentration des espèces a été rendue possible. Dans un premier temps, le développement en perturbation « RPA » du modèle des sphères dures pour mettre en évidence une divergence des facteurs de structure a été employé, en raison de sa simplicité et de sa rapidité d'exécution numérique Une systématique a été appliquée aux cas des alliages Li-Na, Al-In connus pour leur large zone de démixtion. La validité des conclusions qualitatives obtenues à partir de la « RPA » a été ensuite vérifiée par une détermination rigoureuse des facteurs de structure par simulation numérique du type dynamique moléculaire. L'aptitude des différents modèles de pseudopotentiels à prédire une démixtion a pu être ainsi été discutée